comité-de-jumelage d'Alénya

Celrà, après le référendum

Rappel sur les évènements du 1er octobre 2017

C’est avec une grande émotion qu’une délégation d’Alénya a participé, en qualité d’observateurs internationaux, au référendum d’autodétermination du 1er octobre 2017. La question posée aux catalans : 
« Voulez-vous que la Catalogne soit un État indépendant sous la forme d‘une République ? »

Le Parlement de la Généralitat de Catalogne proclame l’indépendance le 27 octobre 2017 mais le gouvernement espagnol répond instantanément. Il destitue le parlement, met la Catalogne sous tutelle et accuse les principaux ténors politiques de rébellion et de sédition.

Extraits de l'interview de Dani Cornella i Detrell, Maire de Celrà

« Ja han passat més de tres anys d'aquella data que va canviar el rumb de la història d'aquest nostre país. A Celrà, i a tot Catalunya, va guanyar el sí a crear un estat independent en forma de república. 
Tot i això, l'única resposta que hem rebut per part del govern de l'Estat espanyol és la judicialització de la política a Catalunya.

Déjà trois ans depuis cette date qui a changé le cours de l’histoire de notre pays. À Celrá et dans toute la Catalogne le  OUI  l’a emporté pour créer un État indépendant sous forme de république. Malgré cela l’unique réponse du gouvernement espagnol a été judiciaire.

Una part d'aquell Govern i la mesa del Parlament són a la presó amb penes duríssimes, i la resta del Govern, el president i algunes diputades resten exiliades en diferents països europeus.
Al llarg d'aquests tres anys, milers de persones han estat detingudes, encausades o condemnades per diferents fets relacionats amb la lluita per aconseguir una república per a tothom. 

Une partie du gouvernement catalan et le bureau du parlement (la Mesa) sont prisonniers depuis lors avec des peines très sévères. Le reste du gouvernement, dont le président et quelques députés, sont exilés dans divers pays d’Europe.
Durant ces trois ans, des milliers de personnes ont été arrêtées, mises en cause ou condamnées pour divers faits en relation avec cette lutte pour la République pour tous.

Jo mateix, el 16 de gener de 2019, vaig ser detingut a la plaça de Catalunya de Celrà, per haver participat en una manifestació pacífica a la ciutat de Girona. Aquell dia vam ser detingudes 21 persones, entre elles un altre alcalde i moltíssimes activistes de diferents entitats, sindicats o partits independentistes.

Moi-même,  le 16 janvier 2019, je fus arrêté sur la place de Catalunya à Celrá, pour avoir participé à une manifestation pacifique à Girona. Ce jour là, 21 personnes furent arrêtées et parmi elles un autre maire de la “provincia” ainsi que de nombreux militants de différentes organisations, syndicats ou partis indépendantistes.

Un any després de les 21 persones detingudes, 17 hem quedat lliures sense ni arribar a judici. 
[…] Europa ens va abandonar a la nostra sort, va permetre la seva violència policial i judicial. De tots aquests anys, el que hem après és que ens tenim a nosaltres i la solidaritat de moltes persones arreu d'altres països. 

Un an après, des 21 personnes arrêtées 17 ont été libérées sans même arriver devant la justice. 
[…] L’Europe nous a abandonné à notre sort, elle a permis cette violence policière et judiciaire. De toutes ces années ce que nous avons appris c’est que nous nous devons compter sur nous et la solidarité de nombreux peuples partout dans d’autres pays. 

Si volem aconseguir la república catalana, ens l'haurem de guanyar. Ningú no ens regalarà res. 
En l'actualitat continuem lluitant des de cada poble i ciutat per denunciar les injustícies que patim i per tornar a preparar un embat democràtic contra l'Estat espanyol, per a assolir una república de i per a les persones.

Si nous voulons une République catalane, nous devrons nous la gagner. Personne ne nous fera de cadeau.
Actuellement nous continuons la lutte dans chaque ville ou village, nous dénonçons les injustices que nous subissons  et nous préparons une nouvelle attaque démocratique contre l’État espagnol pour obtenir une République de et pour le peuple.

Som un poble pacífic que creiem que la millor opció per continuar endavant és separar-nos d'un estat monàrquic, corrupte i que maltracta la diversitat.

Nous sommes un peuple pacifique qui croit que la meilleure option pour continuer et avancer c’est de nous séparer d’un État monarchique, corrompu et qui maltraite la diversité. 

Volem una república per fer les coses de manera diferent, perquè entenem que la monarquia espanyola és hereva directa del règim franquista. 
Volem una república per garantir llibertats i drets, on el centre de tota política sempre siguin les persones i el seu benestar.»

Nous voulons une république pour faire les choses de manière différente, parce que nous comprenons que la monarchie espagnole descend directement du régime franquiste. 
Nous voulons une République garantissant les libertés et les droits, que le centre de toute politique soit toujours le peuple et son bien-être.

Dani Cornellà i Detrell
Alcalde de Celrà

À une heure d’Alénya

Le 25 Avril 2004, lors de la Sant Jordi à Alénya, a eu lieu la cérémonie de jumelage entre les deux communes.

Les deux cités se sont unies afin de développer les échanges entre les associations culturelles et sportives. Depuis, les liens et rencontres se multiplient entre les associations catalanes et celles d’Alénya.

Chaque printemps l’aplec de sardanes, le carnaval, la festa major puis la sant Joan offrent l’occasion d’une rencontre transfrontalière.

Celrà compte 5400 habitants. La ville se situe à 7 kilomètres au Nord de Gérone. A proximité de la sortie d’autoroute Girona Nord, le long de la C66 menant vers la Costa Brava. Le temps de trajet pour s’y rendre en voiture est d’environ une heure.

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1er week-end de mai à Celrà

Au fil des ans, c’est devenu une tradition. Pour le 1er  week-end du mois de mai le comité affrète un ou deux bus afin de se rendre à Celrà pour participer à la fête.

De cinquante à cent personnes selon les années partent dans l’après-midi pour une escapade festive dont ils ne rentreront que tard dans la nuit.

Une fois sur place, la délégation est accueillie par la municipalité. Le groupe peut prendre alors le temps d’une promenade dans le centre historique de la ville, participer à l’inauguration des diverses expositions et faire la visite des patios décorés. En effet, pour cette occasion la municipalité organise un concours et décerne un prix aux habitations les plus fleuries de la ville. 

Les troupes musicales arpentent les rues de la ville. C’est également l’occasion pour les sardanistes de participer aux rondes qui sont organisées sur les places principales.

La soirée

Le repas, toujours apprécié, est pris en commun au restaurant « La fabrica du centre civic ». Et après une balade digestive, à la tombée de la nuit, l’animation bât son plein. 

Entre 22 et 23 heures, les « colles » de diables passent et dansent au milieu de la foule. Avec des feux d’artifices les « corrrefocs » (feux qui dansent) accompagnés par les rythmes effrénés des « timballers » (percussions), elles entraînent les participants jusqu'au cœur de la nuit.

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