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PROJET de COOPERATION DECENTRALISÉE 2024

« Eau source de vie et de développement en pays Luo
sur l'île de Rusinga au Kenya »

Rusinga Island est une île située dans le comté d'Homa Bay et le sous-comté de Suba North.
Homa Bay fait partie des 47 comtés du Kenya et est situé sur les côtes du lac Victoria, à l'embouchure du golfe de Winam.

L'île (croix rouge ci-dessous)

Le projet est limité au centre de l'île

Il consiste à capter l'eau du lac Victoria, la traiter et la distribuer.
L'eau sera prélevée dans le lac dans une zone éloignée de l'activité humaine.
A plus de 100m du bord et à une profondeur de 8m. Cette zone sera protégée.

A cent mètres du rivage, à une altitude de 1138m, une station de pompage sera créé sur une parcelle publique de 300 m2, clôturée. Elle accueillera un bâti pour installer la pompe.
L'objectif est de pomper 120 m3 par jour en comptant six heures d'ensoleillement.
Le champ solaire couvrira une superficie de 100 m2, les panneaux seront fixés à 2m du sol pour se prémunir des coups de mer du lac.

Une conduite, de 125 mm de diamètre, amènera l'eau au réservoir principal situé sur une hauteur à une altitude de 1240m et à 2 km de la station de pompage.

Le réservoir principal aura une capacité de 200 m3.

La station de traitement sera installée près du réservoir principal, sur une parcelle publique de 300 m2, elle comprendra un bâti et sera clôturée.

De là, un réseau de distribution de 10 km environ alimentera 5 points d'eau publics de distribution.
Quatre écoles seront connectées au réseau ainsi qu'un hôpital. Un réseau d'assainissement est prévu dans ce cas.

Plan du futur réseau

Centre de ressources eau et santé

A l'occasion de visites dans le Comté de Baringo, suite à une pré-étude par un étudiant en 2017 et une mission d'études en 2018, le diagnostic et le relevé des problématiques locales ont conduit l'association et ses partenaires à envisager le projet «Centre de ressources eau et santé dans le Comté de Baringo».

La zone autour du lac de Baringo est une zone aride et semi-aride, Il y a 178 villages où vivent 8 950 ménages. Les populations s'alimentent en eau de pluie quand il y en a, ou bien à partir des rivières qui alimentent les lacs.

L'eau est soit bouillie, soit désinfectée par des pastilles.

Parallèlement la végétation s'est transformée en taillis broussailleux avec des épineux nocifs pour les hommes et les bêtes, diminuant ainsi la zone de pâturage.

Dans les zones irriguées, l'agriculture a gagné du terrain. La grande majorité de la population peut se définir comme des « agro-éleveurs-nomades ».

Les difficultés rencontrées par les populations sont le manque d'eau potable, la gestion du stock d'élevage, la productivité agricole faible ( maïs : 1,7 tonne à l'ha), des conditions de vie peu hygiéniques avec des maladies comme la malaria,la dysenterie et la thyphoïde sans compter le Sida qui fait des ravages. 40% des lits d'hôpitaux sont occupés par des malades du Sida. Les périodes de sécheresse peuvent anéantir le travail d'une année. Le niveau d'éducation est assez bas avec un peu plus de 50% d'inscriptions à l'école primaire, surtout les garçons, les filles sont souvent appelées à la corvée de l'eau ou du bois ou bien pour garder les troupeaux. Le taux d'alphabétisation dépasse à peine 50%. La plupart des villages interrogés au cours de la mission de pré-étude en 2016 demandent l'amélioration en eau potable et l'irrigation.  Les questions de santé sont classées également comme prioritaires.

Le réseau autour du lac de Baringo

Agrandissement de l'école de Narasha

En 2003, le gouvernement Kényan a rendu obligatoire et gratuite l’école élémentaire.

Cette décision a permis d’avancer sur le chemin de la scolarisation des enfants et de la parité entre filles et garçons à l’école.

Le nombre d’enseignants, les infrastructures, le matériel nécessaire ont rapidement fait défaut.
Dans ce contexte, le comité a aidé l’école de NARASHA située à quelques kilomètres de la Manyatta.

Elle accueille les enfants des communautés massaï établies dans les environs. 

Les bâtiments existants, partiellement construits en bois, étaient vétustes et de capacité insuffisante. Deux salles de classe supplémentaires en dur ont été construites grâce au comité et aux subventions collectées notamment auprès de la fondation Orange.

Les visites régulières des membres du comité (une à deux fois par an) et la présence d’un étudiant sur place à chaque automne ont permis de suivre le chantier et de mener à bien ces opérations.

LE DISPENSAIRE

De l'eau pour les écoliers

A Purko, une école primaire de 650 élèves est construite par le gouvernement. Un internat y est prévu pour accueillir 120 garçons et autant de filles. A l'ouverture du site, il n'y a ni eau ni électricité.

Les élèves amènent leur eau pour la journée et ne peuvent bénéficier pleinement des infrastructures, et notamment dormir sur place.

Certains marchent deux heures à l'aller et autant au retour pour se rendre à l'école.

Le comité a envisagé la réalisation d'un forage, ainsi que la mise en place d'une station de pompage et d'un réseau de distribution. Le projet a permis d'ouvrir l'internat, d'amener l'eau dans les sanitaires, de de faciliter ainsi le quotidien des enfants scolarisés.

Partenaires et financement

• Partenaires : la Communauté de communes Sud Roussillon qui a la compétence de l'eau, électriciens sans frontières qui a déjà travaillé sur le secteur et pour ses compétences en pompes et panneaux photovoltaïques, le gouvernement provincial de Narok qui approuve le projet, et bien sûr, les communautés locales qui participent au projet.
• Financement : l'Agence de l'eau et la fondation Véolia complètent le dispositif. Le projet technique a été bouclé, les financements trouvés, les travaux ont pu avoir lieu.

Les réalisations

En juin 2016, une première mission va préparer les différentes opérations : mise en place des canalisations principales, fixation des supports des panneaux photovoltaïques et du réservoir, coordination des travaux avec une entreprise locale.

En novembre, une seconde mission met en place les panneaux photovoltaïques ainsi que la pompe immergée et un réservoir de 10 m3. Une canalisation d'eau potable dessert les points d'eau dans l'école. Réfectoire, salles de classes, toilettes et pensionnat sont raccordés.

Les sanitaires sont réalisés. Un réseau avec un épandage dans un puits sec permet l'évacuation des eaux usées. Des toilettes sèches sont également créées.